Qu'elles ressemblent au destin,Qu'elles soient la providence,Qu'elles nous laissent un parfumDe leur adolescenceSur l'écorce des arbres,Sur les murs des Iycées,Sur les socles de marbre,Leurs prénoms sont gravés.Qu'elles atténuent le feuDe nos premières blessuresEn posant sur nos yeuxUn rouge à lèvres pur,Qu'elles nous laissent, en partant,Une haine de l'amourQu'elles effacent en souriantQuand elles reviennent un jour.Les hommes cavalentAprès une jupe et des yeux pâlesComme derrière un chariot d'étoiles,Avec leurs idées d'idéal.Les hommes cavalentAprès des jambes et des sandalesSur des musiques sentimentales,Pour un bien qui leur fait du mal.Qu'elles soient l'horizon vrai,Les plus belles espérances,Le triangle parfait,Les douleurs de l'enfance,Après les amours fauves,Les amours débutantes,Un blue jean qui se sauve,Un adieu qui nous plante.Les hommes cavalentAprès une jupe et des yeux pâlesComme derrière un chariot d'étoiles,Avec leurs idées d'idéal.Les hommes cavalentAprès des jambes et des sandales,Sur des musiques sentimentales,Pour un bien qui leur fait du mal.Les hommes cavalent...