De déraison en déraisonTourne le bal de mes saisonsTourne le mondeQuand d'insomnie en insomnieJe sens les matins de ma vieQui se confondentAvec mes nuitsAveuglé par le verbe aimerJ'ai laissé l'amour s'essoufflerDans ses tumultesEt d'âge d'enfant à vieillardJ'ai occulté sans le vouloirMon âge adulteQuelque partDe déraison en déraisonJe vis sevré de mes passionsEn somnambuleEn équilibre malgré moiTous mes émois vidés de toiSe coagulentEt prennent froidDès lors qu'il faut tirer un traitSur le bonheur et ses attraitsSes joies terrestresEn voyant son soleil pâlirL' amour n'ayant plus d' avenirSe défenestrePour mourirDe déraison en déraisonTout le lot de mes illusionsSur toutes chosesQuand de nuits blanches en cauchemarsLe souffle froid du désespoirJ'aime les rosesDe mes espoirsQue sont nos amours devenus ?Je me retrouve las,Venu le regard videMes lendemains hypothéquésMes illusions décapitéesComme invalideDe penserDe déraison en déraisonLoin de toi je cultiveMon champ d'amertumeEt de mon passé disparuMon cœur ne récolte vois-tuQu'un peu d'écumeEt rien de plusMoi je cherche encore et toujoursL'ombre fuyante d' un amourEt de moi-mêmeEmportant le deuil dès hierDes printemps morts sur les hiversDe nos "je t'aime "Mis en terre